Atlas cérébral du chien IRMT1

Plus de 30 coupes permettant d’étudier
la tête du chien en coupes transversales
ont été acquises sur un chien sain anesthésié.


    Coupe médiane reconstruite à partir des coupes transversales

Plan des coupes transversales

PlanCoupe-CChienSCTO


L’IRM cérébral est très intéressante dans l’exploration du système nerveux central. D’une part, grâce à la possibilité d’acquérir des images dans les trois plans de l’espace, certaines affections pouvant prendre des localisations étendues. D’autre part, l’IRM présente l’avantage de s’affranchir de l’influence des structures osseuses sur le signal émis par les tissus mous, les artefacts détectés au scanner seront donc absents.

Les phénomènes de relaxation

Après l’arrêt de l’application du champ magnétique B les protons vont retrouver leur état d’équilibre en perdant progressivement la composante transversale de leur moment magnétique tandis que la composante longitudinale croît. Cela permet la définition de T1 et T2, deux durées d’application directe dans la réalisation d’images par résonance magnétique nucléaire.

T1 se définit comme la durée nécessaire à la « repousse » de 63% de la composante longitudinale initiale et a un ordre de grandeur de 200 à 300 ms. T2 se définit comme la durée nécessaire à la disparition de 63% de la composante transverse maximale obtenue par l’application de B. En général, l’ordre de grandeur de T2 est de la ms.

T1 et T2 sont dépendants de la structure moléculaire, de l’état physique, liquide ou solide du tissu observé, ainsi que de la présence de produit de contraste et de l’intensité du champ B0 utilisé. D’autre part, deux paramètres, choisis cette fois par l’opérateur, vont déterminer le contraste en T1 et en T2 de la séquence réalisée. Il s’agit du temps de répétition TR et du temps d’écho TE.